À Propos

Je suis une passionnée des mots, avec un penchant particulier pour les sonnets de Shakespeare et la lecture de dictionnaires pour le plaisir. Je corrige toutes les fautes de frappe que je rencontre – surtout dans ma tête parce que je tiens à mes amitiés! En tant que jeune française vivant à Montréal, j'ai eu la chance de fréquenter des écoles avec un programme européen qui mettait l'accent sur la composition, la dictée, l'analyse grammaticale et l'analyse logique – que j'adorais – avec deux ans de latin et un soupçon de grec ancien.

À 13 ans, ma mère m' a envoyée dans une école secondaire anglophone et c'était une situation de "ça passe ou ça casse! Ça a passé! En trois mois, j'ai acquis une aisance suffisante pour pouvoir fonctionner. Je suis retournée en France plus tard cette année-là et j'ai maintenu mon anglais en traduisant les paroles de tous mes groupes préférés! C'était le début de mon amour des mots, des langues et de la traduction.

Au début de la vingtaine, de retour au Canada depuis quelques années, je suis tombée sous le charme de la Côte ouest et j'ai déménagé à Vancouver avec mon jeune fils, et c'est là que j'ai vraiment appris à parler couramment l'anglais. J'ai même passé quelques années sans parler un mot de français!

À 30 ans, après deux ans passés à Hanovre, en Allemagne, où j'ai acquis une aisance linguistique suffisante pour lire Herman Hesse et Franz Kafka dans leur langue maternelle, j'ai déménagé à Nelson pour offrir un environnement sûr à mon fils. La rumeur s'est répandue que je parlais "français de France" et diverses personnes m'ont demandé de traduire différents types de documents pour eux – une lettre juridique pour mon homéopathe qui se battait pour la garde de sa fille ; des documents relatifs à l'Acte de l'Amérique du Nord britannique pour quelqu'un qui contestait les lois fiscales en vigueur, et un traité sur les fondements philosophiques de la médecine taoïste pour mon médecin chinois en échange de traitements. Tous ces exemples étaient du français vers l'anglais. J'ai même été interprète non accréditée pour la Cour de justice locale pendant deux ans avant de redéménager à Vancouver.

Bien que j'avais réussi, je n'étais pas satisfaite de ma note de 79 % et j'ai donc décidé de retourner aux études en tant qu'étudiante adulte. J'ai d'abord travaillé sur une majeure en anglais avec une mineure en langues modernes (allemand, espagnol et français) avec ce qui était alors l'Open Learning Agency (qui fait maintenant partie de l'Université de Thompson River). Dans le cadre de mon diplôme, j'ai passé un an à l'Université Concordia de Montréal pour suivre des cours de traduction français/anglais, anglais/français et allemand/anglais. J'ai également suivi un cours de littérature allemande et de cinéma, et un cours de perfectionnement du français. J'ai obtenu mon diplôme avec mention, et, plus confiante en moi, j'ai commencé à travailler à la pige sur de nombreux types de projets, allant du matériel technique (manuels d'utilisation, textes pour le web) à des textes éducatifs, littéraires et journalistiques.

J'ai commencé à travailler comme réviseuse en tant que bénévole pour ION Magazine – un jeu de mots anglais pour "oeil sur" – un magazine consacré à la scène culturelle de Vancouver dirigé par l'un des amis de mon fils. Peu après, j'ai rencontré la Rédactrice en chef de Momentum Magazine et je suis devenue leur réviseuse principale pendant quatre ans.

Je me suis lancée dans l'écriture fantôme lorsque, par le biais du bouche à oreille, j'ai été approchée par une entrepreneuse et auteure reconnue pour son travail de promotion des femmes d'affaires basée aux États-Unis. J'ai écrit trois livres pour elle et collaboré à quelques autres projets à ce titre.

Je réside actuellement à Edmonton, où je reste au chaud en hiver en buvant beaucoup de thé et en câlinant mon chat Alfons. Lorsque je ne m'adonne pas à ma passion pour les mots, je passe mon temps à mes autres passions : l'art numérique et l'herboristerie.

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